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Pic de l'Aigle |
Cerces c’est un petit massif des Alpes savoyards. Pour vous situer : à l’ouest a le Grand Galiber, et à l’Ouest a le
Mont Thabor. Ce massif, entre la Maurienne et le Briançonnais forme une ligne
de crêtes NO/SE. Ce sont de petites montagnes, mais en
revanche sont très individualisés, raides i rocheuses.
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Le soleil aux Aiguilles d'Arves, un peu à gauche du centre, les oreilles de la Tête du Chat |
Et c’est l’Aiguille Noire que nous avons
choisi en laissent l’ascension de la Tête du Chat pour autre année. On a
cru que tout notre esprit de surpassement nous l’avions tout mis en l’ascension
au Mont Aiguille. Je parle du 20 de Septembre (je suis en retard, je sais,
désolé…).

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câbles pour assurer le toit |
Nous sommes sortis à 7 heures du Plan
Lachat, sur la route qui monte Le Col du
Galibier, coté Valloire, Maurienne. Il fait froid, 4 o 5 gradés en dessous de
zéro. Pas de soucis, le sentier qui remonte jusqu’au Camp des Rochilles est
suffisamment raide pour se réchauffer. Le camp où il y a des installations
militaires non permanentes, et où il y a avait le commandement française
pendant la seconde guerre mondiale qui va arrêter les italiennes. La Ligne
Maginot alpine avait bien fonctionnée. Nous sommes dans une ancienne zone
géographique disputée par le Dauphiné, la Savoie et le Piémont et donc une zone
fortement utilisée lors des batailles.
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Blockhaus au Seuil des Rochilles |
On a gagné le col des Rochilles et en prenant
le premier soleil du matin, nous avons décidé de ne pas faire la Crète de la
Blanche a l’Aiguille Noire. Hui, nous sommes en solde. On a monté le Col de la
Plagnette (où il ya des ruines, défensives à mon avis) et après pris le petit
sentier qui à droite cherche la Crête de la Blanche.
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Col de la plagnette et Crête de la Blanche |

Nous avons quitté la crête et nous
avons suivi le chemin horizontal qui traverse le
versant Est et qui va chercher
la Voie Normale. Juste arrivé aux éboulis, on quitte les chemins de vache et on
prend la haute montagne. Nous avons emprunté le pénible sentier au milieu des
éboulis pour gravir le Collet de l’Aiguille Noire. Là, nous avons mangé, enfin, le
sandwich et nous nous sommes habillés pour la difficulté. Nous avons suivi la
trace bien marqué et à chaque mètre plus raide, qui s’approche au sommet pour
trouver le pas clef de l’ascension. Un spit avec un maillon qui nous indique le
couloir en descente qui donne pas au couloir en monté pour gravir la brèche
d’accès au sommet.
Après réfléchir on a cru plus élégant
escaler au dessus du spit pour gravir la crête. Le rocher est plus solide que dans
le couloir mais en général ce montage est d’un quartzite noir assez médiocre. Il
faut se méfier.
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Couloir expo de la Voie Normale |
La sortie est un peu fine, mais
facilement protégeable avec un friend numéro 1. Après un peu à gauche pour
trouver la fissure/cheminée, un peu vertical, qui avec un pas de troisième
grade (athlétique mais bien protégé par deux pitons) arrive au relais en une
plateforme aérienne mais confortable. Relais équipé, (12 mètres) mais prévoir
dégaines longues pour les changer si vous faites la descente en rappel.
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Pointe de Cerces à gauche, Pointe de la Fourche à droite et au fond le massif du Pelvoux |
Au relais Chris a dit que la vide
était suffisant pour elle et m’a assuré quelques mètres par la crête, facile
(II inf., deux pitons) mais vertigineuse. Je suis déjà à la brèche d’accès au
sommet, où le rocher est vraiment détestable. Il fait peur le couloir de la
Voie Normale, raide et très expo, il y a au moins un piton. De là, il faut
mettre les mains un peu (I sup.) pour gravir la pierre du sommet, la croix de
bois caractéristique et le vaste panorama autour.
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La Barre des Écrins |
Le sommet est petit est
contourné de vide pour ailleurs. Un sommet vraiment alpin. Quelques photos et
rapidement la descente pour monter le rappel. Sans problèmes remarquables on a
descendu au Collet de l’Aiguille Noire pour retrouver nos sacs à dos et nous
avons emprunté la recherche des chemins de vaches.
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Paroi Nord-Est de l'Aiguille Noire |
On est descendu au Col de l’Aiguille
Noire pour voir la paroi Nord-est, qui est celle qui avait fait du bruit pendant
notre ascension. Vraiment il fait crainte. Après on est descendu par le
vallon sans chemin pour retrouver au fond le bon chemin du GR-57, qui prenne la
forme d’ancienne voie romane??
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ancienne voie romane?? |
Tout à coup, et par tout, des
randonneurs qui font le Tour du Mont Thabor, en les deux sentes. On écoute,
italien, français, allemand… ce sont surtout de personnes âgées mais il y aussi
des jeunes . On peut dire, sans avoir peur de se tromper beaucoup que ce Tour a
un grand succès. On a pris la détermination définitivement de la suivante fois
de connaître mieux cette montagne biblique!!!
En retrouvant les bons chemins,
l’herbe et l’eau, tout va mieux. On est arrivé au Lac de la Clarée, que c’est
la source de la rivière homonyme et le centre de la magnifique vallée de la Clarée. C’est la plus importante
rivière qui arrive à Briançon (Dauphiné) pour former la Durance mais cette
vallée a aussi un bon accès des de Bardonecchia (Italie).
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Lac de Cerces surplombé par le Rocher de la Sauma |
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Pierre à cupules de la Jargette |
On a gagné le Seuil des Rochilles,
ancienne frontière entre le Dauphiné et la Duché de la Savoie. On s’est arrêté
au lac Rond pour manger des trucs et pour faire un peu la marmotte. On a "oublié" la
visite aux blockhaus pour autre journée. Après la petite sieste on a franchi le
Col des Cerces en quittent à gauche la voie normale à la Pointe des Cerces.
Autre course à la liste. On a passé par le côté droit du merveilleux Lac de
Cerces et on est descendu par un sentier balcon, simplement magnifique, avec le
Couloir Clapière et le Grand Galibier comme protagoniste. Un autre parcours à
la liste. On s’est arrêté à peine pour faire la photo de la Pierre à cupules de
la Jargette et nous sommes arrivés à la voiture quand le soleil se couchait.
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le Grand Galibier et le Couloir de la Clapière |
L’Aiguille Noire n’est pas le rêve de
tout montagnard, mais c’est suffisamment sympa pour les collectionnites de la
zone. Dit ça, je vous recommande vivement le randonneur pour le Camp des
Rochilles, les lacs et le Col des Cerces. Pas trop long, pas trop dure,
toujours de bons chemins, l’herbe, l’eau, les marmottes… c’est tout que le
randonneur a besoin pour un beau parcours en été. Indispensable.
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Au fond, les Aiguilles d'Arves |
2 comentaris:
Certainement, de vacances trés bien profitées. Bon témoignage les photos!
merci monsieur!!! et félicitations pour votre niveau de français, j'aimerai bien de fer les accords comme vous!!!
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