Magnifique!!! Superbe!!! La merveille
du Dauphiné. Messieurs dames: Le Mont Aiguille.
On peut dire tout et rien à la fois.
Je ne dirai pas grand chose. Je n'ai pas le temps parce que mon français n'est
pas trop fluide. C'est dommage de ne pas dédier plus de temps à cette trop
belle montagne.
Je crois que vous connaissez cette
forteresse naturelle et que vous savez l’histoire. C’est le premier sommet
alpiniste de la France qui ajoute à sa profil lui donne la plus grand
notoriété. Et de plus vous connaissez déjà les français… Si aujourd’hui c’est
la première fois que vous en avez entendu parler, cherchez sur internet, vous
trouverez toute son histoire depuis le s.XV jusqu’à l’actualité. De plus toutes les
questions techniques dont je ne parlerai pas. On ne peut pas disputer sa grand
notoriété, si vous aimez ou pas son histoire mais ce sommet mérite une visite,
je vous le recommande. (J’ai déjà utilisé tous les adjectives. Il faudrait
répéter, pardon…). Faîtes les présentations, maintenant, nos impressions.
Chris et moi, nous avons pris la
détermination de faire une tentative de la Voie Normale du Mont Aiguille. Nous
n’avons pas une bonne forme physique, ni technique, ni psychique mais nous
sommes encore jeunes et nous devions profiter ça pour faire quelques sommets
rêves, toutefois sans faire des coures trop dangereuses pour nôtre niveau, bien
sûr.
passage des meules |
Le lundi 17 nous avons emprunté cette
ascension. Nous avons commencé trop tard nôtre parcours à cause des terribles
bouchons dans la traversée de Grenoble, et de plus nous nous sommes trompés de
route. À la fin, à 9h 30 nous étions sur le chemin d’approximation. Ce chemin n’est
pas mauvais, il y un bon sentier et on traverse des beaux bois, surtout une
magnifique fôret de hêtres d’où malheureusement
je n’ai pas des photos. Pour ne pas laisser nos bâtons de marche au dessus de
la falaise ou ne pas les prendre au sommet, nous avons trouvé une solution. Le
dimanche nous avions choisi dans le bois près Le Grivolley de 4 bonnes cannes
de noisetiers. Ces cannes seraient celles
que nous allions faire servir le lundi pour préserver nos genoux. Mais
le chemin est muletier est très bien tracé, elles ne sont pas indispensables.
On croit que c’est une bonne idée pour certaines escalades.
On a commencé à faire la course plus
tard qu’onze heures, les derniers. Sur la voie il y avait un groupe de six, et
un couple et quelqu’un de plus que n’ont pas vu. C’est bizarre pour un lundi
hors saison. Et c’est ça que je vous faire noter. Un lundi de mi-septembre il y
avait plus de monde que dans sur un sommet le plus connu des Pyrénées, on ne
sait pas combien de personnes y montent en saison, ou au fin de semaine!!!. On
a vu dans le livre de signatures des pagines écrites de samedi et dimanche,
c’est donc une question à tenir en compte.
Je voudrais faire toute l’ascension en corde tendue, mais Chris m’a fait noter que ce n’était pas la meilleure option pour des amateurs comme nous. Les premiers mètres à cause de ça et de l’heure de partir nous étions un peu énervés. Et de plus je me suis trompé de la voie plus parcourue. Après les premières longueurs et après avoir trouvé le premier partie du câble, nous avons compris une peu la voie, et la manière de progresser.
On ne peut pas parler toutefois
d’escalade. Mais il faut savoir y aller dans la montagne sauvage, le rocher
douteuse, la chute de pierres… Encore que les difficultés sont faibles, les
impondérables y sont bien représentés: une face nord ou n’arrive à peine le
soleil dans la canicule, une voie très souvent embouchée, avec des cordées peu respectueuses, une
certaine banalisation de la sécurité par l’ancienne équipement qui a déjà 134
ans!!! Pour ceux qui font souvent de l’escalade ce sera un parcours ennuyant en
doublent les autres cordées mais pour qui ne sont pas grimpeurs confirmés ce ne
sera pas une promenade. À mon avis bien sûr.
Quand nous avons passé «le passage des
meules», le seul passage où le câble est raisonnable et aide, on est dans une
vire vertigineuse mais bien tracé dans un paysage superbe de rocher et
aiguilles. On arrive donc, au couloir final.
J’avais pensé que serait le plus facile mais quand tu voix le raide et
obscur couloir, on pense tout le contraire. C’est la gueule du loup!!! Je suis
déjà fatigué, la lourde corde dans le sac c’est un truc que ne vous recommande
pas. Maintenant il faut surmonter trois surplombs. Le couloir est suffisamment
étroit pour les gravir «en ramonage». Mais les pieds sont tellement polis
qu’ils brillent comme une surface de glace. On a peur de glisser. Il faut des
bons bras. Nous n’avions pas trop énergie et nous avons souffert pour gagner
ces surplombs qui n’arrivent pas à le quatrième gradée. Mais il faut dire que
les passages sont très polis, pas bien protégés, et le câble vous gêne plus que
vous aide. C’est l’effort final et quand vous finissez le câble seulement
reste aller à gauche (si l’herbe n’est pas mouillé) et chercher avec le regarde
le gros cairn final où vous pouvez féliciter avec vos amis ou vous même. Vous avez
gravi le Mont Aiguille. Félicitations!!!
Le sommet est magnifique. Un praz
herbeuse (sec en septembre, fleuri en Mai). C’est grand comme la Mola de
Genessies, mais vert comme le Couserans, mais moins incliné que cette région
occitane. Nous étions joyeuses, et nous nous sommes étirés dans l’herbe
quelques minutes.
Nous avons mangé quelques trucs (nous
avions une faim de loup) et nous sommes allés au sommet dont il y a une vue
vertigineuse sur la face Est, laquelle vous voyez dans la première photo.
Indescriptible. Après le ciel s’est débarrassé et le Mont Aiguille nous a fait
un gros cadeau. Une soirée calme, chaude, tranquille, réchauffés pour le doux
soleil du Vercors en automne. On a pris le temps, presque une heure, pour profiter
de ce cadeau.
À la fin, à 16h30 nous avons emprunté
la descente. Je vous recommande de savoir exactement où sont les rappels, il y
a quelques installations que ne sont pas recommandables. Nous avons descendu
avec une cordée qui a gravie le sommet par la face Sud. Le rappel final est
spectaculaire, soixante mètres presque en fil d’araigne!!! Après dire au revoir
à nos amis de rappels, nous avons emprunté le chemin pour rejoindre au pied de la
falaise. Le soleil en se couchant faisait brûler le rocher calcaire. Ce sont
des moments vivants pour les émotions accumulées de la journée. Le désespoir au
bouchon. La montée déjà très tard. L’incertitude du ciel ennuagée. Les nerfs
des premiers grimpés. La peur au «passage des meules». L’effort du couloir
final. La joie du sommet. La recherche des rappels et son vertige. Toutes ces
émotions dans les dernières lueurs du jour seront toujours dans nos cœurs.
2 comentaris:
Quoi dire? Tout simplement, magnifique!
(Et bien, faut toujours compter sur les bouchons des villes..)
Quina enveja... queda guardada a la motxilla dels desitjos. A veure si un día d'aquests creuo la France i em poso a la primera escalada de la història. Ara Estivi no cal fer tan la pilota als francesos que després s'ho creuen massa.
Publica un comentari a l'entrada