dissabte, 29 de setembre del 2012

MONT AIGUILLE


Magnifique!!! Superbe!!! La merveille du Dauphiné. Messieurs dames: Le Mont Aiguille.


On peut dire tout et rien à la fois. Je ne dirai pas grand chose. Je n'ai pas le temps parce que mon français n'est pas trop fluide. C'est dommage de ne pas dédier plus de temps à cette trop belle montagne. 

Je crois que vous connaissez cette forteresse naturelle et que vous savez l’histoire. C’est le premier sommet alpiniste de la France qui ajoute à sa profil lui donne la plus grand notoriété. Et de plus vous connaissez déjà les français… Si aujourd’hui c’est la première fois que vous en avez entendu parler, cherchez sur internet, vous trouverez toute son histoire  depuis le s.XV  jusqu’à l’actualité. De plus toutes les questions techniques dont je ne parlerai pas. On ne peut pas disputer sa grand notoriété, si vous aimez ou pas son histoire mais ce sommet mérite une visite, je vous le recommande. (J’ai déjà utilisé tous les adjectives. Il faudrait répéter, pardon…). Faîtes les présentations, maintenant, nos impressions.

Chris et moi, nous avons pris la détermination de faire une tentative de la Voie Normale du Mont Aiguille. Nous n’avons pas une bonne forme physique, ni technique, ni psychique mais nous sommes encore jeunes et nous devions profiter ça pour faire quelques sommets rêves, toutefois sans faire des coures trop dangereuses pour nôtre niveau, bien sûr.
passage des meules
Le lundi 17 nous avons emprunté cette ascension. Nous avons commencé trop tard nôtre parcours à cause des terribles bouchons dans la traversée de Grenoble, et de plus nous nous sommes trompés de route. À la fin, à 9h 30 nous étions sur le chemin d’approximation. Ce chemin n’est pas mauvais, il y un bon sentier et on traverse des beaux bois, surtout une magnifique fôret de hêtres  d’où malheureusement je n’ai pas des photos. Pour ne pas laisser nos bâtons de marche au dessus de la falaise ou ne pas les prendre au sommet, nous avons trouvé une solution. Le dimanche nous avions choisi dans le bois près Le Grivolley de 4 bonnes cannes de noisetiers. Ces cannes seraient celles  que nous allions faire servir le lundi pour préserver nos genoux. Mais le chemin est muletier est très bien tracé, elles ne sont pas indispensables. On croit que c’est une bonne idée pour certaines escalades. 
  
On a commencé à faire la course plus tard qu’onze heures, les derniers. Sur la voie il y avait un groupe de six, et un couple et quelqu’un de plus que n’ont pas vu. C’est bizarre pour un lundi hors saison. Et c’est ça que je vous faire noter. Un lundi de mi-septembre il y avait plus de monde que dans sur un sommet le plus connu des Pyrénées, on ne sait pas combien de personnes y montent en saison, ou au fin de semaine!!!. On a vu dans le livre de signatures des pagines écrites de samedi et dimanche, c’est donc une question à tenir en compte.




Je voudrais faire toute l’ascension en corde tendue, mais Chris m’a fait noter que ce n’était pas la meilleure option pour des amateurs comme nous. Les premiers mètres à cause de ça et de l’heure de partir nous étions un peu énervés. Et de plus je me suis trompé de la voie plus parcourue. Après les premières longueurs et après avoir trouvé le premier partie du câble, nous avons compris une peu la voie, et la manière de progresser.

On ne peut pas parler toutefois d’escalade. Mais il faut savoir y aller dans la montagne sauvage, le rocher douteuse, la chute de pierres… Encore que les difficultés sont faibles, les impondérables y sont bien représentés: une face nord ou n’arrive à peine le soleil dans la canicule, une voie très souvent embouchée,  avec des cordées peu respectueuses, une certaine banalisation de la sécurité par l’ancienne équipement qui a déjà 134 ans!!! Pour ceux qui font souvent de l’escalade ce sera un parcours ennuyant en doublent les autres cordées mais pour qui ne sont pas grimpeurs confirmés ce ne sera pas une promenade. À mon avis bien sûr.

Quand nous avons passé «le passage des meules», le seul passage où le câble est raisonnable et aide, on est dans une vire vertigineuse mais bien tracé dans un paysage superbe de rocher et aiguilles. On arrive donc, au couloir final.  J’avais pensé que serait le plus facile mais quand tu voix le raide et obscur couloir, on pense tout le contraire. C’est la gueule du loup!!! Je suis déjà fatigué, la lourde corde dans le sac c’est un truc que ne vous recommande pas. Maintenant il faut surmonter trois surplombs. Le couloir est suffisamment étroit pour les gravir «en ramonage». Mais les pieds sont tellement polis qu’ils brillent comme une surface de glace. On a peur de glisser. Il faut des bons bras. Nous n’avions pas trop énergie et nous avons souffert pour gagner ces surplombs qui n’arrivent pas à le quatrième gradée. Mais il faut dire que les passages sont très polis, pas bien protégés, et le câble vous gêne plus que vous aide. C’est l’effort final et quand vous finissez le câble seulement reste aller à gauche (si l’herbe n’est pas mouillé) et chercher avec le regarde le gros cairn final où vous pouvez féliciter avec vos amis ou vous même. Vous avez gravi le Mont Aiguille. Félicitations!!!  

Le sommet est magnifique. Un praz herbeuse (sec en septembre, fleuri en Mai). C’est grand comme la Mola de Genessies, mais vert comme le Couserans, mais moins incliné que cette région occitane. Nous étions joyeuses, et nous nous sommes étirés dans l’herbe quelques minutes.
Nous avons mangé quelques trucs (nous avions une faim de loup) et nous sommes allés au sommet dont il y a une vue vertigineuse sur la face Est, laquelle vous voyez dans la première photo. Indescriptible. Après le ciel s’est débarrassé et le Mont Aiguille nous a fait un gros cadeau. Une soirée calme, chaude, tranquille, réchauffés pour le doux soleil du Vercors en automne. On a pris le temps, presque une heure, pour profiter de ce cadeau.

 À la fin, à 16h30 nous avons emprunté la descente. Je vous recommande de savoir exactement où sont les rappels, il y a quelques installations que ne sont pas recommandables. Nous avons descendu avec une cordée qui a gravie le sommet par la face Sud. Le rappel final est spectaculaire, soixante mètres presque en fil d’araigne!!! Après dire au revoir à nos amis de rappels, nous avons emprunté le chemin pour rejoindre au pied de la falaise. Le soleil en se couchant faisait brûler le rocher calcaire. Ce sont des moments vivants pour les émotions accumulées de la journée. Le désespoir au bouchon. La montée déjà très tard. L’incertitude du ciel ennuagée. Les nerfs des premiers grimpés. La peur au «passage des meules». L’effort du couloir final. La joie du sommet. La recherche des rappels et son vertige. Toutes ces émotions dans les dernières lueurs du jour seront toujours dans nos cœurs.


  

2 comentaris:

Xiruquero-kumbaià ha dit...

Quoi dire? Tout simplement, magnifique!
(Et bien, faut toujours compter sur les bouchons des villes..)

carreteret ha dit...

Quina enveja... queda guardada a la motxilla dels desitjos. A veure si un día d'aquests creuo la France i em poso a la primera escalada de la història. Ara Estivi no cal fer tan la pilota als francesos que després s'ho creuen massa.